Céréales Progression du blé, sur fond de parité euro/dollar favorable

Peu avant 17h30 sur Euronext, la tonne de blé regagnait 1,25 euro sur l’échéance de septembre, à 171,50 euros, et 1 euro sur celle de décembre, à 174,50 euros.

L’euro se stabilisait face au dollar, au lendemain d’un plus bas depuis la fin de 2017, alors que l’Italie inquiète et que le billet vert reste soutenu par de bons chiffres sur la consommation aux États-Unis.

Autre facteur favorable à une bonne tenue des cours, l’organisme public FranceAgriMer a publié ses nouvelles estimations d’exportations de blé français, en légère progression, aussi bien vers les pays de l’UE, à plus de 9 millions de tonnes (+140 000 tonnes) que vers les pays tiers à 8,4 millions de tonnes (+100 000 tonnes). De ce fait, l’organisme évalue à 2,5 millions de tonnes les stocks au terme de la campagne de vente actuelle.

Pour le cabinet Inter-Courtage, c’est un niveau de stocks « très proche du stock-outil », c’est-à-dire le stock nécessaire à l’autosuffisance française entre l’ancienne et la nouvelle récolte (soit 10 % à 15 % de la consommation totale). Un niveau dont se rapproche également le maïs, qui reste toutefois au-dessus de ce seuil de « stock-outil », avec des exportations en hausse de près de 200 000 tonnes à près de 5 millions de tonnes.

La tonne de maïs était à l’équilibre, regagnant 75 centimes sur l’échéance de juin, à 166,25 euros, et perdait 50 centimes sur celle d’août, à 169,25 euros.

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