Bovins de boucherie Tendance baissière en laitières
L’équilibre entre l’offre et la demande est plus facile à atteindre pour les industriels pour le début de ce mois d’avril, avec quelques sorties de DFI sur le grand Ouest et une demande qui est ponctuellement amoindrie par la semaine écourtée par le lundi de Pâques et par l’approche des vacances de printemps.
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Les abatteurs profitent de cette meilleure couverture pour imposer ponctuellement une tendance baissière dans les vaches frisonnes, normandes et montbéliardes. Ces baisses sont moins faciles à appliquer dans les régions où la production est en repli.
Les vaches Frisonnes P+/O– lourdes perdent 0,03 € et négocient dans les abattoirs entre 2,78 et 2,83 € sur le grand Ouest et de 2,90 à 2,95 € dans les autres régions. Les P=3 se vendent de 2,60 à 2,75 € en fonction du poids, mais également au regard de la pression concurrentielle entre acheteurs.
La fourchette de prix constatée dans les normandes et les montbéliardes s’étend de 3,15 à 3,20 € dans les O= pour plafonner à 3,35 € dans les très bonnes (R–). Les abatteurs craignent en revanche que les volumes ne soient pas longtemps en adéquation avec la demande pour la seconde partie du mois avec les semis de printemps.
Le développement de la consommation de viande hachée au détriment des morceaux nobles ne fera que renforcer cette tendance au niveau européen, face à des disponibilités qui sont et seront mises à mal par le recul de la production laitière.
Malgré une demande peu soutenue au niveau de la consommation, la tendance est au maintien des prix dans les races à viande, avec des volumes amoindris par le lundi de Pâques. Les tarifs des bonnes charolaises viandées (U–/U=) de moins de 10 ans se situent entre 3,75 et 4,04 €. Les tarifs oscillent entre 3,50 et 3,75 € dans les vaches R, en fonction du poids et de la finition.
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