Bovins de boucherie La tendance reste positive
Si l’offre est un peu plus régulière sur le grand Ouest, les autres régions restent largement déficitaires. Dans l’est du pays, de nombreuses vaches traversent la frontière pour aller se faire tuer en Belgique, où les tarifs sont nettement plus élevés.
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Les bonnes prim’holsteins P+/O– se valorisent de 2,80 à 2,85 €, voire 2,90 € dans certains abattoirs (rendus abattoir). La grande masse des vaches P= se situe entre 2,60 et 2,75 €.
Les tarifs vont de 3,15 à 3,30 € pour les normandes et montbéliardes O=/O+ et montent jusqu’à 3,35 € pour les R–.
L’activité commerciale est assez régulière pour les allaitantes d’entrée de gamme, malgré des commandes peu toniques pour la fin du mois. À Cholet, la demande est assez régulière. Le prix des charolaises R= oscille entre 3,50 et 3,70 €, avec une moyenne proche de 3,58 €.
L’herbe pousse rapidement ce qui va accentuer la mise à l’herbe sur les terrains les plus porteurs en limitant le chargement à l’hectare. Cette opération va entraîner une réduction de l’offre dans le secteur allaitant, ce qui devrait se ressentir dans les échanges.
L’activité est normale avec des cours stables pour les femelles de qualité bouchère. Offre et demande sont limitées. La demande est normale pour les bonnes blondes d’Aquitaine lourdes, qui se sont valorisées entre 4,20 et 4,80 € à Cholet.
Les limousines lourdes se vendent entre 4,34 et 4,57 €. Les bonnes plus légères se situent entre 4,00 et 4,30 €.
Les charolaises U se négocient de 3,75 à 4,10 €.
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