Bovins de boucherie Commerce fluide dans l’entrée de gamme
Avec la reprise des cantines scolaires, la demande se montre plus ferme dans les réformes laitières alors que les sorties restent déficitaires.
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Même si les abatteurs cherchent à contenir la hausse, la progression des cours depuis deux semaines se poursuit. Les tarifs resteront fermes pour la semaine prochaine mais une stabilisation pourrait être envisagée chez les industriels avec des sorties de jeunes bovins et la fin de campagne laitière, avant la mise là l’herbe.
Les prim’holsteins se négocient régulièrement entre 2,55 à 2,63 €/kg net pour les P=3 de plus de 260 kg. Les normandes et montbéliardes s’écoulent également plus facilement sur des bases tarifaires allant de 3,13 à 3,18 € pour les O=. La demande en taureaux de réforme est également plus ferme avec des besoins sur la France pour la fabrication de minerai.
Le climat commercial reste tendu dans le secteur allaitant de qualité avec une demande peu soutenue. Les très bons animaux sont réservés pour les concours qui vont débuter la semaine prochaine. La modestie de l’offre sur les marchés assure donc le maintien des prix.
Les échanges sont plus réguliers dans les allaitantes de choix secondaire, tirées par la hausse des laitières. Les vaches charolaises sont valorisées de 3,43 à 3,58 €/kg avec une moyenne stable et proche de 3,50 €/kg sur le marché de Cholet.
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