Bovins de boucherie Les difficultés perdurent
Les besoins des industriels sont couverts par les apports en direct, les acheteurs ne se déplacent sur les marchés que pour du complément ciblé.
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À Cholet, les vaches R se situent dans une fourchette allant de 3,40 à 3,55 €, en fonction de l’âge et du poids, avec une moyenne de 3,48 € (soit 0,12 € de moins que l’an passé).
Les transactions sont un peu plus calmes pour les bonnes vaches charolaises U, dont les tarifs dépassent difficilement 3,96 €.
La demande en viande de haut de gamme est peu soutenue, mais les prix se maintiennent entre 4,30 et 4,70 € pour les bonnes génisses et jeunes vaches blondes d’Aquitaine de plus de 500 kg de carcasse.
Dans le cheptel laitier, l’équilibre entre l’offre et la demande entraîne une stabilisation des prix. Dans l’ouest du pays, les tarifs sont compris entre 2,55 et 2,65 € pour les vaches prim’holsteins P+/O–. la grande majorité des P= de poids convenables se négocient de 2,35 à 2,45 €. Les tarifs montent jusqu’à 2,75 € dans les régions où l’offre est moins abondante.
Pas de changement pour le cheptel de mauvaise conformation qui demeure faiblement valorisé. Les vaches P–1 légères sont payées de 1,50 à 1,80 €, selon les abattoirs.
Les bonnes vaches normandes ou montbéliardes O=/O+ sont vendues autour de 3,15 € et les O–3 à 3,05 €. Les vaches maigres se négocient au prix des prim’holsteins.
La tendance est lourde pour les jeunes bovins, faute de commande à l’exportation. Les tarifs peinent à se maintenir pour les bons charolais U, vendus de 3,95 à 4,10 € sur les marchés. En ce qui concerne les R, la fourchette tarifaire s’étend de 3,70 à 3,95 €. Les prix des blonds d’Aquitaine restent stables, notamment ceux des rajeunis.
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