Bovins de boucherie L’horizon se dégage en jeune bovin
Le recul des mises en place ces dernières années consécutif à un manque de rentabilité des ateliers conduit le marché vers un meilleur équilibre, voire déficitaire dans certains pays.
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Les tarifs sont revenus à des niveaux nettement plus convenables pour les éleveurs, avec des charolais U autour de 4,08 € en France, à 4,36 € en Italie ou des JB R à 3,86 € en Allemagne (tarifs rendus abattoirs).
L’ouverture du marché turc à la viande française au début de septembre ouvre de nouvelles perspectives, notamment pour les animaux de milieu de gamme ou de races mixtes, qui restaient sur le marché intérieur. Ce sont actuellement de 17 à 20 camions frigorifiques qui prennent chaque semaine la direction de la Turquie. Avec l’avantage en France de maintenir les niveaux d’abattage, limiter les mouvements d’animaux, donc les critiques des associations de bien-être animal, et de retirer de la viande du marché intérieur pour laisser de la place aux femelles.
Si ce marché perdurait, il amènerait des perspectives de développement de l’engraissement de nos broutards de moyenne conformation, qui aujourd’hui partent massivement vers l’Espagne pour être engraissés à moindre coût et concurrencer par la suite la viande française sur les marchés d’exportation.
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