Céréales Le blé boosté par l’euro et les conditions climatiques

Peu après 16 heures, la tonne de blé regagnait 2,5 € sur l’échéance rapprochée de septembre, à 173 €, et 2,25 € sur l’échéance de décembre, à 177 €.

L’euro se reprenait bien face au dollar, vendredi en fin de matinée, mais le taux de change restait tout de même nettement plus avantageux que la semaine dernière pour les marchandises européennes.

Par ailleurs, « les conditions des cultures des blés de printemps dans la zone nord des États-Unis demeurent […] préoccupantes d’autant que les prévisions météorologiques laissent craindre, malgré des pluies annoncées, un maintien des conditions sèches actuelles », commentait le cabinet Agritel.

« Les derniers chiffres communiqués par la Commission européenne confirment un repli de la dynamique à l’exportation en cette fin de campagne en blé avec désormais 22,7 Mt exportées sur la campagne », toujours d’après Agritel.

En France, alors que le blé en est au stade du remplissage des grains, des observateurs craignent un risque d’échaudage dans les régions les plus fragiles, soit une mauvaise circulation des substances nutritives dans les plantes, qui finissent par donner des grains mal formés et de petite taille.

Le maïs, quant à lui, était également en hausse, regagnant 75 centimes d’euro sur l’échéance rapprochée d’août, à 173 €, et 1,75 € en novembre, à 171,75 €.

Sur le marché physique, lors de la semaine écoulée, la plupart des marchandises se sont appréciées du fait des facteurs cités précédemment.

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