Céréales Des prix soutenus par la météo
Déficit hydrique en Europe de l’Ouest et précipitations sur la Corn Belt états-unienne pèsent sur les cours.
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Les cours des céréales poursuivaient leur progression jeudi à la mi-journée, influencés par la situation météorologique, tant en Europe qu’aux États-Unis.
Le déficit hydrique, qui s’accroît sur l’Europe de l’Ouest, engendre une situation qui à ce stade « n’est pas dangereuse ni irréversible, mais devient sensible », selon un analyste du cabinet Agritel. « Depuis le mois de juillet 2016, les précipitations sont déficitaires sur la France, à l’exception des mois de novembre et mars où l’on a observé un léger excédent de 12 et 14 % », soulignait pour sa part le cabinet Inter-Courtage. Après un léger répit au mois de mars, « aucune pluie n’a été reçue ces deux dernières semaines », souligne-t-on.
À l’inverse, aux États-Unis, ce sont de grosses précipitations pour les deux semaines à venir sur la Corn Belt « qui vont retarder les semis de maïs, ce qui tient les prix du maïs à Chicago », indique cet analyste.
Peu avant 18 heures, la tonne de blé regagnait 1 € sur Euronext pour l’échéance rapprochée de mai à 165,75 € et était inchangée pour septembre à 171 €.
La tonne de maïs progressait, elle, de 1,75 € pour l’échéance juin à 172,50 € et de 1 € pour l’échéance d’août à 177,50 €.
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