Bovins de boucherie Recul de la demande de haut de gamme
Les quartiers avant destinés au haché ou aux morceaux à bouillir restent demandés, tandis que les quartiers arrière peinent à trouver preneur.
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Avec les vacances scolaires, la demande des boucheries traditionnelles parisiennes recule. Les ventes se sont effondrées à Rungis. L’activité commerciale est tendue dans les animaux de haut de gamme et de qualité bouchère. Les parthenaises et les blondes d’Aquitaine sont les plus touchées.
Dans le cheptel allaitant de choix secondaire en revanche, la modestie de l’offre favorise le maintien des prix. Cette stabilité est observée dans les charolaises, les limousines ou les rouges des prés R de conformation.
A Cholet, la demande est peu soutenue dans les bonnes génisses et les jeunes vaches blondes d’Aquitaine. Les ordinaires se négocient peu au-dessus des charolaises. Les vaches blondes U légères de moins de 450 kg se vendent de 4,12 à 4,35 €/kg de carcasse. Le prix de celles de plus de 500 kg oscille entre 4,40 à 5,00 €/kg de carcasse. L’offre est limitée dans les charolaises, ce qui permet une vente assez rapide dans l’entrée de gamme. Les R = de +400 kg se négocient de 3,60 à 3,65 €/kg de carcasse. Dans le centre du pays, où l’offre est modeste, ces tarifs sont relevés de 0,08 €/ kg.
Dans les réformes laitières, l’offre couvre juste la demande. Les cours progressent lentement. Ce qui est inhabituel à cette saison. Les vaches primholstiens P +/O – se vendent entre 2,60 et 2,68 €/kg de carcasse, les P =, de 2,40 à 2,50 €/kg de carcasse. Les normandes et les montbéliardes se vendent normalement entre 2,90 et 3,05 €/kg de carcasse, les R – montent à 3,15 €/kg de carcasse.
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