Céréales Léger recul du blé

À 17h00, la tonne de blé perdait 0,50 euro sur l’échéance de mars à 169,50 euros la tonne et 0,75 euro sur celle de mai, à 170,50 euros la tonne.

« Il n’y a pas de gros mouvements, seulement des prises de bénéfices de fin de semaine », selon un expert.

Agritel note que la Russie intensifie progressivement ses relations commerciales en matière de blé avec l’Afrique de l’Ouest. Ainsi, depuis le début de la campagne, plus de 170 000 tonnes ont rejoint l’ouest du continent contre 85 000 tonnes au cours de l’intégralité de la saison précédente.

Selon le cabinet de conseil, l’Algérie aurait acheté au final 585 000 t de blé lors de son appel d’offres cette semaine, avec des prix compris entre 203 et 207 $/t CAF. Les origines sont multiples et optionnelles, mais sur la base des niveaux de prix affichés, il est probable qu’une partie soit origine France.

Sur le marché à terme du maïs, la situation est un peu plus tendue que sur le blé, bien qu’Euronext ne soit « pas très liquide » dans ce secteur, avec des échanges peu étoffés et des cours du même coup peu représentatifs.

« En France, le marché directeur du maïs est surtout guidé par le foie gras » (donc la filière d’élevage avicole, NDR), plus « que par le marché à terme », souligne l’expert.

« Sur le marché physique, il y a une forte rétention de maïs de la part des agriculteurs, alors que la demande augmente un peu, ce qui tend un peu le marché », a dit cet analyste.

« En maïs, ce qui monte, c’est le “base-rendu” dans les usines sur le marché physique (prix incluant le transport par camion jusqu’au destinataire, NDLR) et on s’attend la semaine prochaine à retrouver de l’activité sur le marché du Rhin, après la fin des basses eaux », a-t-il ajouté.

A 17h00, la tonne de maïs gagnait 25 centimes d’euros sur mars à 170,50 euros la tonne, et restait stable sur celle de juin à 171,50 €/t.

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