Céréales Inquiétudes liées au froid dans l’hémisphère Nord
Les céréales européennes reculaient, mardi à la mi-journée, sur fond de récoltes abondantes et alors que le froid persiste dans l’hémisphère Nord.
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Les opérateurs sont « partagés entre risques de dégâts de gel, notamment aux États-Unis, et bilans mondiaux relativement lourds, notamment avec des récoltes abondantes que ce soit en Australie ou en Argentine », rappelle le cabinet Agritel dans une note parue le 10 janvier 2017.
Lundi, le marché américain des céréales à Chicago « est resté calme, avant le rapport de l’USDA (département américain à l’Agriculture, NDLR), et (avec) des opérateurs dans l’expectative, un œil sur la météo très froide dans l’hémisphère Nord et très humide en Argentine », a pour sa part indiqué le cabinet Inter-Courtage dans une note.
Les blés d’hiver suscitent en effet des questions sur les États centraux des États-Unis, avec de fortes gelées une nouvelle fois apparues le weekend dernier, en l’absence de couverture neigeuse. Sur le bassin de la mer Noire, l’impact des fortes gelées, notamment en Russie, devrait être limité du fait du manteau neigeux.
Vers 17h00, la tonne de blé à l’échéance de mars reculait de 1 € à 170 €, tandis que celle de mai perdait 1,50 € à 171,50 € la tonne.
Le maïs évoluait également à la baisse, perdant 75 centimes d’euro sur l’échéance de mars, à 169 €/t, comme sur celle de juin, à 171,75 €/t.
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