Intercultures, vignes, pare-feu, sous-bois les ovins en redemandent
Le pâturage des intercultures, une pratique courante autrefois, revient au goût du jour. Céréaliers et éleveurs nouent des partenariats pour exploiter cette précieuse ressource souvent broyée avant implantation d’une nouvelle culture.
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C’est le cas de Quentin Chausteur à la tête de 1 500 brebis, installé en 2022 à Joussé dans la Vienne, et des frères Dufresne qui cultivent 500 hectares sur la commune voisine d’Usson-du-Poitou. Le premier perpétue la stratégie mise en place par les frères Charraud, ses prédécesseurs sur l’exploitation. Il bénéficie ainsi d’une ressource fourragère importante, ce qui lui permet de ne pas surexploiter ses prairies. Cette conduite implique toutefois le montage de nombreuses clôtures et des allers-retours sur les parcelles des voisins pour surveiller les différents lots de brebis. Mieux vaut donc être bien organisé.
Avant la montée en estive
Maud et Vincent Anselme-Martin ont choisi, quant à eux, de pâturer les vignes pendant l’hiver, ce qui au début du siècle dernier était d’usage courant. Ils ont démarché quelques viticulteurs dans le Vaucluse. Avec les sous-bois et les pare-feu communaux, ils ont largement de quoi nourrir leur troupeau avant la montée en estive en Savoie.
De son côté, la mairie d’Évreux a opté, il y a 20 ans, pour un troupeau de brebis afin d’entretenir les collines de la ville envahies par les broussailles. Depuis, la flore et la faune se sont enrichies. Le troupeau aussi utilisé comme support pédagogique n’a toutefois pas vocation à produire de la viande.
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