Login

Marc Fesneau promet des « mesures complémentaires » pour la bio

Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture, était auditionné le 7 février 2024 par la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale.

Répondant aux demandes des agriculteurs biologiques, le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau souhaite rencontrer les représentants de la filière pour trouver des solutions. Les productions les plus en difficulté sont visées.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Ce n’est pas assez. Alors que le gouvernement avait annoncé une aide supplémentaire de 50 millions d’euros pour les producteurs en agriculture biologique, la Fnab avait décidé de manifester à Paris le 7 février 2024. Elle estime les besoins de la filière à 271 millions d’euros.

Quelques heures plus tard, le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, a eu l’occasion d’échanger sur le sujet avec les députés de la commission des affaires économiques qui l’auditionnaient à l’Assemblée nationale. Il a promis un soutien supplémentaire qui sera à trouver avec les représentants de l’agriculture biologique.

Éviter la déconversion

« Nous allons réunir la filière bio pour voir les filières qui sont le plus en risque aujourd’hui. J’ai besoin qu’on documente les choses et qu’on le fasse en bon ordre, a déclaré le ministre. L’objectif principal pour moi étant que ceux qui sont convertis ne se déconvertissent pas », a indiqué le ministre.

Prévue de longue date, une réunion s’est tenue ce 8 février 2024 avec les professionnels de la bio pour « étudier les critères d’attribution d’une éventuelle nouvelle enveloppe », confie Philippe Camburet, le président de la Fnab. Mais pour l’heure, aucune garantie n’a été donnée à la profession.

La grande distribution pointée du doigt

Au-delà de ces mesures à court terme, Marc Fesneau a rappelé la nécessité de « relancer la consommation » des produits bio. En la matière, il compte s’inspirer de ce qui se fait chez nos voisins. « Je veux parler avec mon collègue autrichien. Chez eux, ils n’ont pas de baisse de consommation du bio. Pourquoi ? Parce que la grande distribution a joué le jeu », a-t-il martelé.

Ce n’est pas la première fois que le ministre de l’Agriculture pointe du doigt la grande distribution. Déjà auditionné par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale en mai 2023, il regrettait que les surfaces de rayons des produits issus de l’agriculture biologique se réduisent en même temps que la consommation diminue.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement