Estimer le stock semencier des adventices

Le salissement des parcelles est souvent dû à l’augmentation du stock de graines d’adventices viables dans le sol. « Une bonne connaissance de ce stock permet d’adapter la lutte à la pression réelle des adventices », explique Simon Vandrisse d’Agro-transfert. De ce constat est né OdESSA, un outil simplifié d’estimation du stock semencier à la fin d’une culture. Il est validé pour l’instant sur vulpin, ray-grass, chénopode, gaillet et renouée liseron.

Une version en ligne

L’outil repose sur le lien entre la flore observée et le stock semencier, évalué sur plusieurs années afin de pallier les cultures où l’adventice ne serait pas présente (par exemple le chénopode en céréales) et pour avoir plusieurs données à traiter. Les mauvaises herbes sont saisies sous forme de classe, de 1 à 7 selon le salissement. Pour le stock semencier, cinq classes sont prévues, de très faible à très fort. Les bornes qui les définissent (en nombre de graines par m²) varient selon l’adventice sélectionnée.

Une version informatisée en ligne est prévue courant 2025. OdESSA peut être utilisable par les agriculteurs pour voir l’évolution de leurs pratiques, et par les conseillers comme outil d’accompagnement et de discussion.