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Terres Inovia appelle à recenser les tournesols sauvages

Au-delà de l'enquête en ligne, en cas de présence constatée sur une parcelle, il faudra arrachez les pieds de tournesol sauvage avant leur montée en graine. Sinon attention à ne pas laisser tomber des graines au sol.

Terres Inovia rappelle que quelques pieds de tournesol sauvage dans une parcelle suffisent pour occasionner une infestation très forte et très nuisible.

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Terres Inovia a relancé, à la fin du mois de juin 2024, une enquête en ligne sur le tournesol sauvage. Présentes surtout dans le grand quart sud-ouest de la France (Occitanie, Nouvelle-Aquitaine et Vendée), ces adventices sont en effet très nuisibles.

« Que vous soyez agriculteur ou technicien, vous êtes tous invités à saisir les parcelles de tournesol dans lesquelles vous avez identifié du tournesol sauvage. Cela permettra d’obtenir une base de données conséquente sur la localisation de cette adventice, dans le but d’améliorer les connaissances sur son développement et d’optimiser les méthodes de lutte envisagées », avise l’institut technique.

Pertes de rendement jusqu’à plus de 50 %

Ces tournesols sauvages ont un fort pouvoir invasif puisque quelques pieds isolés (même 1 à 10 pieds par hectare) peuvent aboutir après deux ou trois cycles de culture avec du tournesol à de grands foyers, voire à une infestation de toute la parcelle. « À cause de la dormance des graines, il est difficile de s’en débarrasser à court terme », poursuit Terres Inovia.

Une infestation généralisée peut entraîner une perte de rendement pouvant dépasser 50 %. Une diminution de la qualité est également possible avec une teneur en acide oléique réduite (jusqu’à 10 points en moins), et une récolte impossible (maturité tardive).

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