Semences Limagrain certifie qu’il n’y a « pas d’OGM » dans ses parcelles
Le groupe coopératif agricole a garanti vendredi l’« absence de variétés issues des nouvelles technologies » dans ses champs au lendemain d’une action d’un collectif anti-OGM sur une parcelle de recherches.
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Le groupe coopératif agricole auvergnat Limagrain a garanti vendredi l’« absence de variétés issues des nouvelles technologies » dans ses champs au lendemain d’une action d’un collectif anti-OGM sur une parcelle de recherches qu’il qualifie de « vandalisme ».
Soixante-dix membres du collectif des Faucheurs volontaires d’OGM ont indiqué jeudi avoir dispersé des semences sur une plateforme d’essais de variétés de blé du semencier français, située à Verneuil-l’Étang, près de Melun (50 km au sud de Paris).
Dénonçant un « acte de vandalisme », le directeur des semences de grandes cultures du premier semencier européen de blé et orge, Bruno Carette, a garanti l’« absence de toute biotechnologie ancienne ou nouvelle dans la parcelle que les faucheurs ont détruite ».
« Il n’y a pas au champ de variété issue de ces nouvelles technologies » génétiques, a-t-il assuré dans une réaction téléphonique.
« Entre 35 et 40 ha d’essais seront vraisemblablement à détruire »
Après l’action du collectif qui a consisté en un « sursemis au milieu de deux essais », les « dégâts ne sont pas visibles dans l’immédiat » mais « entre 35 et 40 hectares d’essais de recherches (qui) seront vraisemblablement à détruire », a estimé le directeur.
« On perd un à deux ans dans ces programmes de recherche » de sélection sur le blé conventionnel et le groupe n’« exclut pas à ce stade » d’intenter une action en justice, a-t-il dit.
Le collectif accuse la coopérative céréalière connue pour ses pains Jacquet ou gâteaux Brossard, d’être « le grand promoteur des nouvelles biotechnologies OGM ».
Les variétés issues de cette méthode sont perçues comme des « OGM cachés » par le collectif des Faucheurs volontaires tandis que Limagrain les qualifie d’« OGM fantasmés ».
« Le législateur européen n’a pas rendu sa copie sur ces technologies-là et en l’absence de statut réglementaire clair pour ces techniques récentes d’amélioration variétale, aucun semencier responsable ne se risquerait à mettre au champ des variétés issues de ces technologies », a souligné M. Carette.
AFP
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