Excédent agroalimentaire Les produits bruts tirent les chiffres vers le haut

« En octobre 2017, l’excédent commercial agroalimentaire atteint 763 millions d’euros, soit une hausse de 244 millions d’euros par rapport à octobre 2016 », indique le ministère de l’Agriculture dans une note d’Agreste publiée le 14 décembre. Des chiffres qui s’expliquent par des exportations toniques malgré la croissance des importations.

Avec les pays tiers, l’excédent s’établit à 626 millions d’euros, en hausse de 67 millions d’euros par rapport à octobre 2016. Les exportations de produits bruts progressent de 52 millions d’euros sur un an, tirées notamment par les orges.

« Avec l’Union européenne, le solde des échanges est excédentaire pour le deuxième mois consécutif et s’élève à 138 millions d’euros, en hausse de 177 millions d’euros sur un an », poursuit le ministère.

Les exportations de produits bruts gagnent 131 millions d’euros, parallèlement à l’augmentation des ventes de céréales de 98 millions d’euros sur un an, principalement de blé tendre. Les importations sont également à la hausse, de 166 millions d’euros, grâce uniquement aux produits transformés : produits laitiers, principalement beurre et fromages, viandes et produits à base de viande mais aussi produits issus de la deuxième transformation des céréales comme les biscuits, les pâtisseries, les pâtes.

Des produits transformés recherchés dans les pays tiers

L’excédent des échanges de produits transformés atteint 554 millions d’euros en octobre 2017, soit 34 millions de plus qu’en 2016. « Sur un an, l’augmentation de l’excédent avec les pays tiers compense l’aggravation du déficit commercial avec l’Union européenne, respectivement +46 et –12 millions d’euros », souligne la note d’Agreste.

Avec un peu moins de 4,1 milliards d’euros, les exportations progressent de 373 millions d’euros sur un an grâce aux expéditions de produits alimentaires. La valeur des importations, de près de 3,7 milliards d’euros, progresse aussi mais moins que celle des exportations : 339 millions d’euros de plus sur un an. Une hausse qui concerne surtout les produits laitiers, avec la hausse des prix du beurre, mais aussi les produits animaux et les ceux issus de la pêche.