Prix agricoles Le porc et la pomme de terre en baisse
Selon les derniers résultats du service de la statistique agricole, publiés le 29 juin 2018, les prix agricoles ont diminué par rapport à l’année dernière. Le porc et les pommes de terre accusent des baisses de près de 20 %.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Selon le ministère de l’Agriculture, les prix agricoles ont reculé légèrement par rapport au mois précédent et à l’année dernière, de 0,7 et 0,5 % respectivement. « Sur un an, explique le service de la statistique agricole, les principaux contributeurs à cette baisse sont les pommes de terre et les porcins. »
Concurrence et météo : les raisons de la dépréciation des cours
Le porc continue sa chute, en raison semble-t-il de stocks importants et de forte concurrence des importations. En mai 2018, le cours se situe 10 % en dessous de sa moyenne des cinq dernières années, et 19 % en dessous de l’an dernier. La tendance baissière perceptible depuis l’été dernier semble toutefois actuellement ralentir. Les prix, s’ils se conforment à la tradition à ce stade de l’année, devraient reprendre la hausse (voir ci-dessous).
Le porc est en baisse tendancielle depuis un an, le cours de la pomme de terre rattrape les hausses © I. Logvenoff
Les prix de la pomme de terre accusent également une forte baisse, de près de 23 % par rapport à l’année dernière. En 2017 cependant, les mauvaises conditions climatiques des deux campagnes précédentes ont entraîné les cours à la hausse. Avec des conditions satisfaisantes à l’heure actuelle, cette baisse ne représente qu’un ajustement du prix qui revient dans la moyenne.
Orge, pommes et concombre comme locomotive
Tout en restant inférieurs à la moyenne des cinq dernières années, les céréales se maintiennent à 4,5 % au-dessus des prix de 2017. L’orge, en raison d’une demande forte, affiche notamment une progression de près de 13 %. Du côté des fruits et légumes, les cours sont proches de la moyenne des dernières années. Ils bénéficient respectivement de hausses de 10 et 6 % par rapport à l’année dernière, tirés notamment par les pommes et le concombre.
I. LogvenoffPour accéder à l'ensembles nos offres :