Eaux souterraines 70 % des nappes à un niveau bas à très bas
Au 1er septembre 2017, le BRGM note que cette situation de basses eaux, pas totalement inhabituelle pour cette période de l’année, est tout de même assez dégradée.
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Dans son dernier bilan paru le 18 septembre 2017 sur l’état des nappes en France, le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) annonce qu’au 1er septembre 2017, cette situation de basses eaux n’est pas totalement inhabituelle pour cette période de l’année. Mais elle est tout de même assez dégradée.
Une conséquence du déficit de recharge hivernale dû à une faible pluviométrique enregistrée depuis l’automne dernier jusqu’à ce printemps sur une grande partie du territoire. En effet, au cours du printemps, les pluies ont été bénéfiques pour la végétation mais peu efficaces pour assurer une recharge des nappes.
Au 1er septembre 2017, le nombre de points en baisse (85 %) est resté stable durant la période estivale (83 % à la fin de juillet 2017). De même que le nombre de points en hausse (4 %) qui est significativement réduit.
Sur l’ensemble du territoire, les niveaux des nappes se situent autour de la moyenne, voire plus hauts pour un tiers des points suivis (30 %). Ils sont modérément bas à très bas pour les 70 % restants.
Nappes autour de la moyenne
Parmi les nappes qui présentent les situations les plus favorables en cette période des plus basses eaux, avec des niveaux autour de la moyenne, voire modérément haut, on peut citer :
- La nappe des calcaires du sud de la Vendée dont les niveaux sont certes à la baisse mais modérément hauts.
- Les aquifères karstiques des régions de Nîmes et Montpellier dont les niveaux sont toujours à la baisse mais qui se situent encore globalement autour de la moyenne malgré un contexte de très faibles précipitations en août.
- La nappe de l’aquifère multicouche du Roussillon dont les niveaux sont à la baisse mais qui, en contexte de précipitations autour des normales, sont proches de la moyenne (sauf bordure côtière).
- La nappe des calcaires de Beauce au sud du Bassin parisien dont les niveaux ont tendance à se stabiliser et qui sont, globalement, autour des valeurs moyennes.
Certaines nappes basses, voire très basses
De nombreux secteurs présentent des situations moins favorables, avec des niveaux bas, voire très bas par rapport aux moyennes. On peut citer par exemple :
- La nappe de la craie champenoise dont les points sont à la baisse et présentent, pour un grand nombre d’entre eux, des niveaux bas, voire très bas.
- La plus grande partie des nappes du Bassin parisien qui présentent des niveaux plus bas que la moyenne à cause d’une recharge hivernale réduite. Les niveaux sont dans la plupart des cas à la baisse.
- Les aquifères de la vallée du Rhône, en amont et en aval de Lyon, qui présentent des niveaux à la baisse et qui, dans leur grande majorité, sont bas, voire très bas, en conséquence de la recharge hivernale déficitaire.
- La nappe des calcaires jurassiques de Lorraine dont tous les niveaux sont globalement bas à très bas et dont l’orientation est toujours à la baisse.
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