Concombres Nette hausse de la production
Selon les estimations au 1er juillet, les surfaces implantées en concombre (577 ha) seraient en légère augmentation en 2017 par rapport à la campagne précédente (+1 %), indique une note du ministère de l’Agriculture.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
La hausse serait de 3 % sur un an dans le bassin du Centre-Ouest, le plus important en termes de production, détaille la note Agreste. Les surfaces nationales progresseraient aussi par rapport à la moyenne de 2012 à 2016 (+3 %).
Les surfaces de plein air restent très minoritaires. La culture sous serre chauffée est le principal mode de production dans les bassins du Centre-Ouest et de l’Est. Ces deux bassins représentent respectivement 33 et 17 % des surfaces nationales sous serre.
Le bassin du Sud-Est est le deuxième bassin producteur, avec 27 % des surfaces françaises, tous modes de culture confondus.
Des conditions météorologiques favorables à la culture
La production nationale de concombres (134 300 tonnes) serait en hausse de 7 % sur un an pour la campagne de 2017 et de 9 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Les conditions météorologiques très clémentes en matière d’ensoleillement ont été favorables à la culture.
Dans le bassin du Centre-Ouest, premier bassin de production, la récolte progresserait nettement sur un an en lien avec la hausse des surfaces. La production du bassin du Sud-Est augmenterait légèrement sur un an mais serait en retrait par rapport à la moyenne de 2012 à 2016 (–5 %).
La production est prévue en baisse sur un an dans le Sud-Ouest mais les récoltes de mai et juin ont été supérieures à celles de 2016.
En cumul, sur les six premiers mois de la campagne, la production récoltée a augmenté de 15 % sur un an avec une récolte printanière en nette progression, notamment en mai et juin. Les conditions chaudes ont permis d’accélérer le développement des plantes.
Des prix qui se raffermissent
En juin, à la faveur d’une demande très dynamique, favorisée par une météo estivale et du reflux des volumes, les prix se sont raffermis pour se situer 9 % au-dessus de ceux de juin 2016 et 21 % au-dessus de la moyenne de 2012 à 2016.
En cumul entre janvier et avril 2017, les importations se sont repliées sur un an (–8 %) mais celles de mai 2017 ont été supérieures à celles de mai 2016 (+3 %). Le déficit des échanges s’est réduit de 7 % sur la première moitié de la campagne.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :