Cultures d’hiver Des rendements de blé tendre proches de la moyenne

En 2017, les rendements des cultures d’hiver se redresseraient par rapport aux rendements historiquement faibles de 2016. Néanmoins, les épisodes de gel, le manque de pluie et la vague de chaleur de juin limiteraient le potentiel de rendement. Les moissons ont commencé avec une forte avance cette année.

Selon les estimations d’Agreste au 1er juillet 2017, la production de blé tendre atteindrait 36,2 millions de tonnes (Mt). Après la très faible récolte de 2016 (27,6 Mt), elle retrouverait un niveau proche de la moyenne de 2012 à 2016 (+1,5 %). Le rendement atteindrait 70,4 q/ha. Il serait proche de la moyenne de 2012 à 2016 (70,9 q/ha).

Dans les départements lorrains, le manque de pluie et les épisodes de gel ont contraint le développement optimal du blé. Les rendements du blé dans ces départements seraient 20 % plus faibles que la moyenne de 2012 à 2016.

Blé dur : surfaces en baisse et hausse de la production

La production de blé dur augmenterait de 20 % sur un an et de 11 % par rapport à la moyenne de 2012 à 2016. Les surfaces diminueraient de 5 % sur un an après deux années de fortes hausses. Le rendement est prévu en augmentation de 4 % par rapport à la moyenne de 2012 à 2016 au niveau national, mais serait en recul dans certaines régions (–9 % dans le Midi-Pyrénées) à cause des conditions météorologiques.

Orges : des rendements hétérogènes

La production d’orges augmenterait de 17 % sur un an et de 7 % par rapport à la moyenne de 2012 à 2016 pour atteindre 12,2 Mt. Le rendement prévisionnel est en baisse de 1,7 % par rapport à la moyenne de 2012 à 2016. Dans les départements lorrains, les faibles pluies et le gel ont nui au développement des orges. Le rendement diminuerait de 25 % dans ces départements par rapport à la moyenne de 2012 à 2016.

Production de colza en baisse

En 2017, la production de colza diminuerait de 8 % par rapport à la moyenne de 2012 à 2016 et les surfaces diminueraient de 6 % sur un an, la sécheresse des sols en août-septembre 2016 ayant empêché certains semis. Le rendement est prévu inférieur de 1,5 q/ha à la moyenne de 2012 à 2016. Les gelées, le manque de pluie et les fortes chaleurs ont pu entraîner localement des dégâts importants notamment dans le nord-est de la France.

A.M.