Boris Untereiner, photographe (1) « Gagner en impact et en visibilité avec une photo professionnelle »

« Producteur en circuits courts, vous avez besoin d’une ou plusieurs photos pour illustrer le site internet de votre exploitation, un profil Facebook, un flyer. Ces clichés doivent donner une image impeccable de vous-même et de votre outil de production.

Séduire. Nous sommes dans le registre de la séduction : il faut donner envie aux consommateurs d’acheter vos produits. L’objectif est de gagner en impact et visibilité. Les photos sont là pour dégager une impression positive, mais vous devez rester authentique et crédible. Ne posez pas en costume devant votre exploitation !

Travaillez « l’accroche ». Privilégiez votre tenue de travail, bien propre, ou mieux : un tablier, un blouson avec un logo de la ferme. Les photos sont « l’accroche », elles doivent donner un maximum d’informations : lieu de production, type de produits, producteur que va rencontrer l’acheteur potentiel.

Rassurer. La photo peut être de type portrait, c’est-à-dire posée, faisant appel à un cadrage plutôt resserré avec un joli fond, une mise en scène avec des produits. Ou de type reportage, où vous êtes vu dans votre environnement de travail. Pour informer mais surtout rassurer le consommateur, vous pouvez choisir de montrer l’étape de production, avec un animal dans un champ. Ou la phase de transformation dans votre atelier de fabrication. Veillez à ce que l’arrière-plan soit nickel : pas de déchets, d’ustensiles sales dans le cadre… Regardez bien l’objectif car vous devez faire passer un message dans la photo : la fierté de produire, de nourrir les gens, et surtout de posséder un véritable savoir-faire.

Faire confiance. Faites appel à un photographe professionnel qui saura vous mettre en valeur, après avoir discuté de vos besoins. Faites-lui confiance, laissez-vous guider. Les prix sont variables, suivant ce que vous souhaitez. Pour une demi-journée de reportage, qui permettra au photographe de vous fournir une dizaine de clichés numériques, réutilisables sur tous les supports, comptez 300 €. »

Propos recueillis par Dominique Péronne

(1) Intervenu lors d’une formation organisée par la chambre d’agriculture de Moselle.