Agroécologie L’ONU tourne le dos à l’agriculture intensive
Accusant les systèmes agricoles « productivistes » de dégrader l’environnement, l’agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) profite d’un congrès scientifique organisé à Rome du 3 au 5 avril pour encourager l’agroécologie.
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Pour nourrir le monde tout en préservant l’environnement, l’ONU a souhaité encourager l’agroécologie au travers d’un symposium international organisé à Rome du 3 au 5 avril.
L’agriculture intensive sur le banc des accusés
En ouverture, José Graziano da Silva, directeur de l’agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) a accusé l’agriculture intensive d’avoir des effets néfastes sur l’environnement. « Le système de production alimentaire basé sur des systèmes agricoles utilisant beaucoup d’intrants et de ressources a eu un prix élevé pour l’environnement, a-t-il déclaré. Le résultat a été que les sols, les forêts, l’eau, la qualité de l’air et la biodiversité continuent de se dégrader alors que l’augmentation de la production à tout prix n’a pas éradiqué la faim. »
« Révolution doublement verte »
Invité d’honneur, l’ancien ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a appelé à une « révolution doublement verte qui s’appuie sur la nature » dont la FAO serait le cadre. Le symposium se clôtura jeudi par « une déclaration finale » qui sera portée à l’examen du comité de l’agriculture de l’ONU en septembre.
Alexis Marcotte, avec l’AFP
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