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Prédation Les attaques de loups se multiplient en Lozère et en Aveyron

Ce loup a été surpris par un piège photo mis en place par la famille Jouve à Saint-Jean-la-Fouillouse, en Lozère. Ces exploitants à la tête de la ferme de la Toison d’Or ont perdu une quinzaine de moutons pendant l’hiver. Cela représente la moitié de l’effectif de la ferme pédagogique conduite à côté du troupeau de vaches laitières.

En Lozère et en Aveyron, les professionnels s’inquiètent face aux dégâts du loup qui se concentrent au nord-est de la Lozère et en Margeride et dans le sud-est de l’Aveyron, non loin du viaduc de Millau.

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« Des troupeaux d’ovins à viande et d’ovins laitiers sont concernés par les attaques, souligne François Jiacobbi », élu à la chambre d’agriculture de l’Aveyron. Au 10 avril, 67 victimes étaient officiellement enregistrées. »

Les responsables professionnels des deux départements insistent sur l’incompatibilité du loup et de l’élevage. « Nous avons demandé des autorisations de tirs de prélèvement, ainsi que l’intervention de la brigade de l’ONCFS », souligne François Jaccobi. L’ambiance est de plus en plus tendue dans le secteur. « Avec 800 000 brebis, l’Aveyron représente un garde-manger considérable », ajoute-t-il.

L’un des éleveurs de la zone, proche de la retraite, a subi cinq attaques depuis le début de l’année. « Trouvera-t-il un repreneur ? », interroge-t-il. D’autres se demandent s’ils doivent continuer à sortir les animaux dans ces conditions. « Or, l’AOC Roquefort impose la pâture, précise le responsable. Si nous ne pouvons plus élever nos animaux sur nos territoires, les conséquences seront lourdes pour l’économie locale. »

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