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Filière Les interprofessions doivent laisser les OP jouer leur rôle

© Claudius Thiriet

Les interprofessions pourraient être rendues plus puissantes, si elles intégraient davantage les organisations de producteurs (OP) dans leurs échanges, pointe le CGAAER dans un rapport rendu public le 25 avril.

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Pour mieux comprendre les interprofessions et notamment évaluer leur contribution à la structuration des filières et à leur dynamique, Stéphane Le Foll a demandé au Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) de se pencher sur douze d’entre elles.

Or, dans un rapport rendu public le 25 avril 2017, ses conclusions sont sans appel. Même si le CGAAER relativise ses recommandations en rappelant la nécessité d’une approche au cas par cas, il pointe du doigt un dénominateur commun pour expliquer à la fois ses réussites et ses échecs : le facteur humain serait ainsi le premier obstacle à son action. Et seuls des leaders professionnels capables de discerner les sujets qui peuvent être partagés en interprofession et faire l’objet d’actions collectives pour la filière seraient en mesure de le lever.

Partager le gâteau

Le CGAAER ajoute que « l’opposition qui peut exister entre la logique collective et les stratégies individuelles d’entreprises privées ou coopératives » nuit aussi à son bon fonctionnement, notamment avec le partage de la valeur ajoutée.

Pour les rendre plus puissantes, le service du ministère recommande « dans les filières où existent des organisations de producteurs – et en tenant compte de leurs spécificités –, de permettre aux organisations de producteurs de jouer pleinement leur rôle au sein de l’interprofession ».

Le CGAAER suggère par ailleurs aux pouvoirs publics de donner plus de visibilité aux interprofessions en en faisant les acteurs privilégiés notamment dans la gestion des crises.

Rosanne Aries

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