Accord UE/Japon « Il faut aller plus vite », estime Didier Guillaume
À l’occasion d’une visite au Japon ce dimanche, le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, a salué les effets positifs de l’accord commercial UE-Japon tout en regrettant quelques lenteurs.
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De passage à Tokyo ce dimanche, Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, s’est réjoui de l’accord international signé entre l’Union européenne et le Japon en février dernier.
Cet accord a des effets positifs, en particulier sur les exportations françaises de vins. Elles bénéficient d’une suppression totale des taxes. Sur les trois premiers mois d’application, ces exportations ont augmenté de 20 % en comparaison avec la même période sur 2018.
« Encore quelques évolutions à faire »
En revanche, « cela n’a pas trop bougé sur le fromage. Pareil pour le bœuf. Il faut aller plus vite », a estimé Didier Guillaume.
Certains produits agricoles sensibles (fromages, produits laitiers, viande de bœuf…) ne font pas l’objet d’une libéralisation complète. Ils restent soumis à des taxes qui seront diminuées progressivement. « Il y a encore quelques évolutions à faire, il revient à l’administration japonaise de lever quelques petites contraintes afin que les choses puissent aller plus vite », a souligné le ministre.
Ce partenariat commercial entre l’Union européenne et le Japon, le plus vaste du monde doit, à terme faire entrer 85 % de produits agroalimentaires de l’UE sans droits de douane au Japon.
Suzie Terrier, avec l’AFP
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