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Axema Les constructeurs inventent les machines de demain

© C. Le Gall/GFA

La deuxième édition des journées techniques d’Axema a fait la part belle à la robotisation et aux solutions high-tech.

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« L’enseignement de cette journée, c’est que nos matériels sont presque tous technologiquement obsolètes », résume ce représentant d’un constructeur d’outils de travail du sol. Axema (le syndicat des constructeurs) avait prévenu : les interventions de sa deuxième journée technique, qui s’est tenue à Beauvais le 2 mars, seraient de haut niveau. Les 200 personnes qui ont fait le déplacement, pour majorité des représentants des constructeurs, n’ont pas été déçues. Ingénieurs de bureaux d’études, représentants du Cetim (Centre technique des industries mécaniques) et chercheurs ont donc mené tambour battant la plupart des interventions, devant un public très attentif.

Vers un Isobus « high speed »

Le ton est donné dès le début des ateliers avec la présentation de technologies pour augmenter la transmission des données. L’occasion pour les ingénieurs spécialisés sur l’Isobus d’annoncer l’existence de travaux pour définir la norme d’un nouvel Isobus plus rapide, baptisé High speed. Cette solution devra offrir plus de bande passante que l’Isobus actuel, qui trouve ses limites lorsque l’agriculteur veut visualiser plusieurs caméras, le guidage et plusieurs écrans de réglage sur le même terminal. L’Isobus « high speed » emploiera une nouvelle prise pour intégrer l’ethernet automotive.

Des robots pour les grandes cultures

Les présentations consacrées à la robotisation ont fait salle comble. Kuhn et Agreenculture ont présenté le projet Centeol 2018. L’objectif de cette initiative est de cultiver 50 hectares de maïs (préparation du sol, semis, traitement et binage) uniquement avec des robots. La solution retenue est celle des essaims de robots avec des unités capables de semer 3 rangs chacun. Électrification des machines, tracteurs au biométhane, traitement des plantes aux UV et hydraulique de pointe ont complété la journée. Au-delà des perspectives qu’offrent toutes ces technologies, les agriculteurs présents dans la salle se sont inquiétés des augmentations de prix à prévoir sur les machines lorsqu’elles seront déployées. Pour l’instant, aucun tarif n’est avancé mais une chose est sûre, ce sera plus cher.

Corinne Le Gall

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