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Prix du lait 320 € pour les producteurs de Lactalis

L’industriel a annoncé aux organisations de producteurs (OP) un prix de base moyen du lait de 320 €/1 000 l sur les mois de janvier et février 2018.

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La baisse du prix du lait pressentie ces dernières semaines se matérialise pour les producteurs de Lactalis. Ils seront payés en moyenne 320 €/1000 litres de lait standard (TB 38, TB 32) en janvier et février 2018, faisant « suite à un accord avec les principales organisations de producteurs ».

 

Selon l’industriel, « ce niveau de prix traduit la détermination du Groupe à revaloriser ses produits sur le marché français, dans un contexte d’érosion des cours des produits industriels, liée pour partie à une forte augmentation de la collecte ».

« Prise en compte des PGC en France »

Dans la construction du prix du lait sur les deux premiers mois de l’année, Lactalis indique « prendre en compte le prix prévisionnel des produits de grande consommation (PGC) en France, fixé à 355 €/1 000 litres en moyenne annuelle (TB : 41, TP :33) ».

 

Insuffisant pour Jean-Philippe Yvard, président de l’Organisation de producteurs Lactalis Grand Ouest (OPLGO), qui n’a pas été consultée lors cet accord du prix du lait sur janvier et février. « Il aurait fallu un signal fort, avec un prix des PGC de 350 €/1 000 litres en lait standard. C’était l’esprit des États-généraux de l’alimentation : mieux payer les producteurs. Nous avons notamment fait des efforts sur l’encadrement des volumes et nous ne sommes pas récompensés. »

Aux distributeurs de suivre…

Pour Lactalis, « il revient à présent à l’ensemble de nos clients de confirmer notre orientation volontariste sur le prix du lait, en acceptant nos demandes de hausses tarifaires dans le cadre des négociations commerciales en cours ».

 

Un appel que Jean-Michel Yvard voit d’un mauvais œil. « Les industriels demandent des hausses de prix aux distributeurs, et les enseignes réclament l’assurance d’une bonne rémunération des producteurs. Tant qu’il n’y aura pas plus de transparence dans les négociations, on restera dans ce jeu de dupes », estime le président de l’OPLGO.

 

 

 

 

 

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