Europe Perspectives « assez positives » pour les céréales d’hiver
Selon le bulletin Mars de la Commission européenne, les conditions douces ont été favorables à la croissance des cultures et au bon déroulement des semis de printemps. Cependant, des précipitations sont attendues pour maintenir le potentiel de rendement.
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Dans son bulletin du 24 avril 2017, l’observatoire Mars des ressources agricoles de la Commission européenne revient sur les conditions météorologiques de la période allant du 1er mars au 18 avril 2017.
Il distingue deux périodes :
- Celle pendant laquelle les températures ont été particulièrement douces (du 1er mars au 10 avril), avec une anomalie positive de 2 à 5°C selon les zones. En conséquence, un surplus de degrés-jours accumulés par les céréales d’hiver (supérieur à 100 degrés-jours) est observé sur une zone large « allant de la France et l’Angleterre à l’Italie, le nord de la Grèce et l’est de la Russie ». Elle inclut aussi des parties considérables de l’Espagne, du Portugal, du Maroc et de l’Algérie.
- Celle marquée par l’intrusion d’air froid en provenance de l’Arctique, pendant la seconde décade d’avril. Des chutes de neige comme des gels la nuit ont été enregistrés.
Déficit de précipitations
Par ailleurs, des conditions plus sèches que d’habitude marquent plusieurs régions agricoles (le nord de l’Espagne, le nord-est de l’Italie, de la France, le sud du Royaume-Uni, la Belgique, le Luxembourg et l’ouest de l’Allemagne). Dans ces régions, sur la période du 1er mars au 18 avril, les conditions de cultures sont toujours bonnes, indique le bulletin Mars, mais « il faut plus de pluie pour maintenir des rendements élevés ».
« Toutes les régions mentionnées ci-dessus connaissent une carence en précipitations depuis la mi-novembre, comme l’indique clairement une anomalie climatique négative du bilan hydrique, ce qui soulève des inquiétudes quant à l’insuffisance de la reconstitution de l’humidité du sol et à la possibilité de sécheresse printanière déjà observée dans les zones les plus touchées », indique le bulletin.
Les prévisions pour la fin du mois ne font état que de faibles précipitations sur le centre et le nord de la France (moins de 5 mm).
La floraison des colzas malmenée par le froid
Les températures minimales basses enregistrées après la mi-avril (et prévues pour la fin du mois) « sont susceptibles d’affecter la floraison du colza ». Les zones concernées sont : l’est de la France, l’ouest et le sud de l’Allemagne, la République tchèque, la Slovaquie, l’Autriche, la Hongrie, la Slovénie, la Roumanie et la région des Balkans. En conséquence, les estimations de rendements sur la zone Europe, à 32,7 q/ha tiennent compte d’une diminution de 1,9 q/ha par rapport aux prévisions du mois dernier.
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