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Grippe aviaire Indemnisations et biosécurité, priorités du ministre

© H. Chaligne/GFA

Ce jeudi 19 janvier, Stéphane Le Foll a fait le point avec le Comité interprofessionnel du foie gras (Cifog) sur la crise sanitaire en cours. Les indemnités aux éleveurs secoués par le dispositif d’éradication du virus devraient tomber au printemps. Une décision qui satisfait la filière.

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Tout juste sorti de réunion avec notamment Christophe Barrailh, président du Cifog, et Jean-Michel Schaeffer, président de la Confédération française de l’aviculture, Stéphane Le Foll a présenté les dernières avancées quant aux aides versées aux éleveurs pénalisés par l’influenza aviaire. Il distingue deux types d’indemnisations : celles qui relèvent des événements de 2016 et celles liées à la crise actuelle.

Pour les premières, le ministre annonce qu’une circulaire sera transmise aux préfets dès lundi 23 janvier, pour que soient évaluées les pertes des éleveurs. « Près de 70 % des indemnités ont été versées à la fin de l’année, mais il reste 30 % qui doivent être calculées selon les pertes réelles, rappelle le ministre. L’objectif, c’est que tout soit distribué d’ici à avril, avec un versement prioritaire aux zones touchées de nouveau, cette année. »

S’agissant de la crise sanitaire en cours, les aides aux zones de prévention devraient arriver d’ici au début de mars. « L’évaluation des prix se fera sur la base des calculs de l’an dernier », précise le ministre.

« L’abattage total est la seule solution »

Face aux discours de certains opposants à l’abattage total des populations, le ministre reste inflexible. « Ça n’est pas de gaieté de cœur que nous avons pris cette décision, ni pour embêter qui que ce soit, lance-t-il. Mais le virus est virulent. Pour stopper sa propagation, il faut un cordon sanitaire. »

Même discours du côté du Cifog qui, bien que les mesures appliquées soient lourdes de conséquences pour toute la filière, appelle la profession à respecter les décisions des autorités sanitaires. D’autant que Christophe Barrailh paraît rassuré par les dispositions financières prises par le ministre. « Il y a un cadre, qui certes demande un délai de mise en place, mais c’est un signal, un calendrier, qui permettra aux éleveurs de traverser la tempête », déclare-t-il.

© Infographie GFA

H.C.

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