Alimentation animale Présence de substances à risque : une situation « maîtrisée »
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a mené en 2015 des contrôles sur la présence des « substances indésirables et les substances interdites », car présentant un risque pour la santé humaine ou animale, dans l’alimentation animale. Elle en a publié le bilan le 17 janvier 2017.
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Alors que le secteur avait connu ces dernières années « plusieurs alertes de grande ampleur », les contrôles menés en 2015 « montrent une situation globalement maîtrisée au regard de la contamination par des substances indésirables : seuls deux échantillons ont été répertoriés non conformes », explique la DGCCRF. Dans les deux cas, il s’agissait d’aliments biologiques contaminés par un ou plusieurs résidus de pesticides, ce qui les rendait incompatibles avec l’appellation biologique.
S’agissant des farines animales, interdites en Europe (sauf exception), « les analyses n’ont mis en évidence aucune anomalie ».
La DGCCRF souligne « la bonne maîtrise de la chaîne de production par les opérateurs », même si elle constate « parfois des manquements en matière d’hygiène. Pour autant, les enquêtes ont donné lieu à un seul procès-verbal pour infraction aux règles d’étiquetage. Les autres mesures prises sont « essentiellement pédagogiques (pour des défauts d’autocontrôles, de traçabilité et des manquements aux règles d’hygiène) », précise la DGCCRF.
E.C.
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