Couverts végétaux Attention au salissement

Si les couverts sont tous efficaces pour empêcher les repousses de la culture précédente (1), il est plus difficile de distinguer ceux qui permettront de limiter au maximum le salissement d’une parcelle.

Selon Arvalis, sur ce critère, « les conditions météo importent plus que l’espèce ». Si la météo favorise le développement de couverts vigoureux, ces derniers seront capables de concurrencer les adventices. Le type de travail du sol compte aussi. Arvalis note en effet des densités d’adventices plus élevées quand le sol n’est pas retourné, en semis direct. Le labour, quant à lui, met les densités d’adventices à égalité entre parcelles, sans et avec couvert.

Cycles très courts

Cette année, si la période de présence des couverts est allongée (du fait de semis plus précoce), c’est aux adventices ayant le temps de boucler leur cycle de développement rapidement qu’il faudra faire attention. Seneçon vulgaire, véronique de Perse et pâturins font partie de ces espèces dite « de 100 jours ».

(1) La densité des repousses est, en moyenne, divisée par deux dans les essais menés par Arvalis entre 2010 et 2012.