La houe rotative, peu de réglages nécess La houe rotative, peu de réglages nécessaires

La houe rotative se compose d’une rangée de roues métalliques. Ces dernières possèdent des dents en forme de cuillères aux extrémités, tels des soleils. En avançant, les dents vont piocher dans le sol pour déraciner les adventices puis les projeter. Les éléments de houes sont montés seuls ou par deux avec un système de balancier. Selon les constructeurs, les cuillères attaquent le sol avec leur creux ou leur dos.

Le pouvoir de pénétration de la houe est élevé, ce qui rend cette machine efficace même sur sol battant. Elle peut avoir un second intérêt en écroûtant le sol. Elle travaille autour de 2 cm de profondeur. Il est conseillé d’intervenir avec des adventices encore en germinaison ou au stade cotylédon. Son action sur des adventices plus développées est trop faible.

Les réglages sont assez limités. En dehors de la vitesse d’avancement, il est possible d’ajuster la pression exercée sur les éléments travaillants, ainsi que la profondeur. La pression s’ajuste le plus souvent mécaniquement mais elle peut aussi se modifier hydrauliquement sur certaines machines.

Pour assurer un travail satisfaisant, il est nécessaire d’avoir une vitesse élevée, au-dessus de 10 km/h, voire entre 15 et 18 km/h. Ainsi, malgré une largeur de travail souvent plus faible que la herse étrille, la houe assure un débit de chantier assez important grâce à sa vitesse d’avancement. Cependant, le besoin en traction est un peu plus élevé que pour une herse étrille (entre 20 et 25 ch/m). La houe montre également ses limites en sols caillouteux.

Coût : entre 1 900 et 2 200 € par mètre linéaire.

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