Zones blanches L’État a renoncé à 3 milliards d’euros de recettes
Hier, le 7 février 2018, lors d’un déplacement à Bastia, Emmanuel Macron a rappelé que l’État a « renoncé à 3 milliards d’euros » sur la vente de licences aux opérateurs téléphoniques en échange de leur engagement à assurer une couverture totale de la France d’ici à 2020.
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Évoquant l’accès de l’île au numérique, le chef de l’État souligne que « la Corse comme tous les territoires bénéficiera du plan négocié par le gouvernement avec les opérateurs pour garantir une couverture totale d’ici à 2020 », notamment en 4G.
Sanctions possibles pour les opérateurs
« L’État a renoncé à 3 milliards d’euros d’enchères publiques » sur la vente des licences d’exploitation « en échange d’un engagement contrôlé avec, à la clé, des sanctions opposables allant jusqu’à 5 % du chiffre d’affaires pour les opérateurs qui ne tiendraient pas leur engagement », précise-t-il.
« L’État garantit ainsi la bonne réalisation du déploiement par ces derniers et une transparence sera organisée d’ici à la fin de l’été » avec la mise en place par l’Arcep (Autorité de régulation des télécoms) d’un « observatoire très détaillé pour avoir une visibilité au niveau local, de manière régulière ».
Trois ans pour agir
À la mi-janvier, le gouvernement a annoncé un accord avec les opérateurs, qui se sont engagés à investir plus de 3 milliards d’euros pour éliminer dans les trois ans les « zones blanches » privées d’accès au réseau téléphonique.
L’accord prévoit la suppression des zones blanches grâce à l’installation par chaque opérateur de 5 000 installations supplémentaires, un déploiement massif de la 4G avec plus de 10 000 communes aujourd’hui en 2G ou 3G, ainsi que la couverture des principaux axes de transport.
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