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Journée de la femme rurale La mobilisation continue !

De gauche à droite : Maryse Hédouin, agricultrice retraitée ; Aline Catoir, jeune agricultrice ; Fabienne Martin, directrice du lycée agricole de Saint-Lô Thère ; Anne Cornille-Dutremée, jeune agricultrice ; Caroline Guillaume, Draaf de la Normandie. © S. Bergot/GFA

Avez-vous fêté vos collaboratrices lundi dernier, 15 octobre 2018, à l’occasion de la journée mondiale de la femme rurale ? Un hommage bien mérité pour redonner leurs galons aux agricultrices, qui ne s’épargnent pas pour mener de front vie familiale et professionnelle.

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Pour marquer le coup, la section des agricultrices de la FRSEA Normandie a organisé à l’occasion de cette journée, un après-midi de partage d’expériences sur l’engagement des femmes, à Bois-Guillaume (Seine-Maritime). Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, est venue apporter son témoignage.

Les inégalités avec les hommes persistent

Si les agricultrices ont enfin les mêmes droits que les hommes (il a fallu attendre les années quatre-vingt !), les inégalités persistent. Pour elles, l’accès au foncier et aux financements est plus compliqué, leur revenu professionnel moyen est inférieur de 30 % à celui des hommes, et leurs retraites sont de facto plus faibles…

Sous-représentation dans les OPA

Si elles représentent le quart des chefs d’exploitation, soit 110 000 cheffes, ainsi que 25 000 collaboratrices, elles sont encore sous-représentées dans les organisations professionnelles agricoles. Certaines OPA, cependant, sont obligées depuis la loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes de 2014, d’intégrer 30 % de femmes au moment des élections. Une opportunité pour mettre le pied à l’étrier.

Sophie Bergot

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