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Accord commercial nord-américain Le Canada entre dans les négociations

© Pixabay

Le Mexique et les États-Unis ont trouvé un terrain d’entente hier, le 27 août 2018, un premier pas vers la refonte de l’accord commercial nord-américain (Aléna). C’est maintenant au Canada à entrer dans la danse.

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La ministre canadienne des Affaires étrangères, Crystia Freeland, est attendue à Washington ce mardi 28 août 2018 pour négocier un accord commercial avec les États-Unis, qui viennent de trouver un terrain d’entente avec le Mexique après des semaines de discussion. Le Canada n’a pas participé à la première phase des négociations, préférant laisser le Mexique et les États-Unis régler leurs différends, bien plus nombreux.

À prendre ou à laisser

Se félicitant d’avoir trouvé un terrain d’entente avec son voisin, Andrés Manuel Lopez Obrador, élu président de la République mexicaine et qui prendra ses fonctions le 1er décembre prochain, a estimé « qu’il était important que le Canada se joigne à l’accord ».

Certains observateurs canadiens craignent pourtant que le gouvernement de Justin Trudeau se retrouve dans une situation inconfortable. Pour Avery Shenfeld, économiste à la banque CIBC, les choses ne commencent pas sous les meilleurs auspices car « le Canada sera placé devant une proposition qui sera à prendre ou à laisser, avec la menace que les États-Unis sont prêts à laisser le Canada de côté et à travailler sur une base bilatérale avec le Mexique ».

Mesures agricoles

Le secteur agricole fait partie des négociations. Mexico et Washington se sont mis d’accord pour ne pas utiliser de subventions à l’exportation, ni de protection de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). De même, la réglementation autour des indications géographiques protégées devrait évoluer et permettre de déterminer si le nom d’un produit n’est qu’un nom commun et pas une appellation d’origine. Il ne devrait pas être possible pour le Mexique de restreindre l’accès sans droit de douane à son marché, à certains fromages américains. Enfin, les échanges d’alcools et spiritueux devraient être aussi libres de droits.

B.Q. avec l’AFP

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