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Indicateurs de coûts Les filières sous la pression de Macron

Un an après le lancement des États-généraux de l’alimentation, les représentants des cinq syndicats agricoles ont été reçus par le président de la République pour établir un point d’étape sur les dossiers en cours. © Twitter du ministère de l’Agriculture

Emmanuel Macron a reçu ce 20 juillet les représentants des cinq syndicats agricoles un an après le lancement des États-généraux. Il souhaite que des accords soient trouvés sur les indicateurs de coûts de production en septembre. Si aucune solution n’est finalisée d’ici au 1er octobre, des sanctions pourraient être prises contre les acteurs de la chaîne agroalimentaire qui ne joueraient pas le jeu.

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Deux heures d’entretien et un anniversaire à fêter. Un an jour pour jour après le lancement des États-généraux de l’alimentation, Emmanuel Macron a reçu, ce 20 juillet, les cinq représentants des syndicats agricoles (FNSEA, Jeunes Agriculteurs, Coordination rurale, Confédération paysanne et Modef). Dans ce point d’étape des chantiers en cours, il leur a rappelé de la responsabilité des filières de s’entendre sur la fixation des indicateurs de prix au sein des interprofessions.

« Il faut, qu’au 1er octobre, les choses soient réglées »

Accompagné du ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, le président de la République a indiqué que deux réunions allaient être fixées en ce sens en septembre. Organisé sous l’autorité du Premier ministre, un premier échange se déroulera autour du 15 septembre entre les syndicats agricoles, les transformateurs et les distributeurs. L’objectif est de « réunir l’ensemble des filières pour parvenir à des accordssur les indicateurs de coûts », a précisé le ministre de l’Agriculture.

Jean Mouzat, président du Modef, a indiqué qu’Emmanuel Macron souhaitait, en ce sens, que les « choses soient réglées au plus tard le 1er octobre ». Une nouvelle réunion sera organisée par le président de la République, à la fin de septembre pour s’en assurer. Si aucune solution n’est trouvée, des sanctions pourraient être prises contre « les acteurs de la chaîne agroalimentaire qui ne joueraient pas le jeu » ont précisé les représentants des syndicats agricoles à la fin de leur entretien dans la cour du palais de l’Élysée.

La réforme fiscale en voie de se préciser

Le président de la République a également profité de cette matinée pour préciser le prochain calendrier de la réforme de la fiscalité agricole. Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, a indiqué que « des mesures pourraient être annoncées dans les 15 prochains jours ». Elles devraient être ensuite intégrées au projet de loi de finances pour 2019 qui sera voté à la fin de l’année.

Alexis Marcotte

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