Enseignement agricole La Confédération paysanne refuse les coupes budgétaires
La Confédération paysanne et le SNETAP-FSU militent pour un enseignement public fort pour lutter contre le dépeuplement des campagnes.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
La Confédération paysanne s’est engagée avec la SNETAP-FSU, Syndicat national de l’enseignement technique agricole public – fédération syndicale unitaire, pour lutter contre la chute du nombre de paysans. Selon les deux syndicats, l’une des pistes serait l’enseignement agricole.
Réformes en cascade
Or celui-ci est menacé de réformes que le syndicat agricole dénonce : « réformes de la voie professionnelle et de la voie générale, augmentation du seuil de dédoublement des classes, baisse du temps de formation, mise en concurrence des établissements notamment par la loi sur l’apprentissage, etc. »
Nicolas Girod, porte-parole national de la Confédération paysanne, explique que « l’installation et la transition des systèmes de productions agricoles sont des enjeux auxquels nous ne pourrons répondre avec la baisse du budget pour l’enseignement agricole prévu dans le projet de loi de finances de 2020 ».
Absentéisme des parlementaires
Afin de faire entendre leurs propositions, les deux syndicats avaient prévu deux réunions, le 25 novembre et le 28 novembre 2019, dans deux lycées agricoles afin d’échanger avec le personnel des établissements et des représentants de l’État. Seulement, ces réunions n’ont pu se faire comme c’était prévu, les parlementaires invités n’ayant finalement pas fait le déplacement.
Dans un communique de presse, la Confédération paysanne et le SNETAP-FSU déplorent « une entrave au droit de réunion et un muselage syndical inédit et incompréhensible », pointant du doigt le ministère de l’Agriculture qui « affirme ainsi son refus du dialogue sur la situation de l’enseignement agricole public ».
A. GambariniPour accéder à l'ensembles nos offres :