Loi EGAlim La FNSEA rencontre les députés sur les « points d’inquiétude »
La loi dite des États-généraux de l’alimentation sera débattue en séance plénière à partir du 22 mai à l’Assemblée nationale. Christiane Lambert, en visite au Salon de l’agriculture de Bordeaux, a précisé les points qui méritent d’être musclés.
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« Nous entrons dans la dernière ligne droite. C’est pourquoi cette semaine nous irons à la rencontre des députés pour expliquer pourquoi nous avons quelques points d’inquiétudes sur le projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur alimentaire et agricole », a indiqué la présidente de la FNSEA en visite ce mardi au Salon de l’agriculture de la Nouvelle-Aquitaine.
Christiane Lambert a indiqué que les têtes de chapitre sont bonnes mais que certains points méritent d’être musclés. Parmi ceux-ci, le syndicat majoritaire souhaite qu’en cas de désaccords commerciaux entre production et distribution, on puisse faire appel à une juridiction de type tribunal de commerce, pour régler le litige.
Le projet de loi prévoit le recours à un médiateur des relations commerciales. Insuffisant juge la présidente de la FNSEA. « Il y a des situations où la production peut se retrouver en situation délicate, en cas de déréférencement par exemple », explique-t-elle.
Le deuxième point soulevé concerne l’encadrement des promotions avec l’instauration de meilleurs garde-fous. « Cette loi sera un nouveau code de la route mais il faudra surveiller sa mise en œuvre et au besoin sanctionner. » Face à des acheteurs de plus en plus regroupés, la profession agricole devra elle aussi apprendre à mieux se structurer et s’organiser, notamment pour construire des prix, a indiqué la responsable syndicale.
Claude Hélène Yvard
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