Login

Libre-échange Un sommet entre l’Union européenne et le Japon jeudi

Drapeaux au Berlaymont à Bruxelles. © Union européenne

L’Union européenne a confirmé cette nuit la tenue jeudi à Bruxelles d’un sommet avec le Japon, au cours duquel les deux parties espèrent « annoncer un accord politique » sur le traité commercial qu’ils négocient depuis quatre ans.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Ce sommet réunira Jean-Claude Juncker, le président de la Commission, Donald Tusk, celui du Conseil qui représente les États membres, et Shinzo Abe, le Premier ministre japonais. Un « accord de libre-échange ambitieux et équitable [est] en cours de développement », a twitté Donald Tusk dans la nuit.

Les bouchées doubles

Européens et Japonais mettent les bouchées doubles pour parvenir à cet accord politique avant la tenue du G20 vendredi et samedi à Hambourg. L’annonce d’un tel accord juste avant le sommet leur permettrait d’envoyer « un signal fort », notamment à Donald Trump, présent à Hambourg.

Il ne s’agirait cependant que d’un accord-cadre approuvé politiquement, le véritable accord final entre Bruxelles et Tokyo n’étant attendu que d’ici à la fin de l’automne. Fumio Kishida, le ministre japonais des Affaires étrangères, est attendu mercredi à Bruxelles pour d’ultimes discussions.

« De dures négociations se poursuivent, a-t-il déclaré mardi. Il est difficile d’en anticiper le résultat. Je vais [à Bruxelles] avec la ferme volonté de parvenir à accord général. » Cet accord est présenté par Bruxelles comme aussi ambitieux que le Ceta, signé avec le Canada.

Un enjeu supérieur au Ceta

Il pourrait peser plus lourd économiquement, l’Union européenne étant le troisième partenaire commercial du Japon, tandis que ce dernier arrive en sixième position pour le Vieux Continent. Les discussions achoppent sur les taxes appliquées sur les fromages importés des pays de l’Union, et les droits de douane imposés en Europe sur les voitures en provenance du Japon.

L’accord qui pourrait être présenté jeudi concernerait l’accès des produits de chacun au marché de l’autre, tandis que sur certaines questions techniques, sur la protection des investissements et le règlement des différends, Japon et Union européenne comptent prendre plus de temps.

AFP

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement