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Loi alimentation « Nous espérons toujours des actes forts »

« Sans une implication forte de l’État dans le partage de la valeur, les bonnes résolutions affichées par la distribution et la transformation ne suffiront pas à atteindre les objectifs initiaux fixés par E. Macron », écrit Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne. © A. Cardinaux

« L’ensemble du syndicalisme agricole français réclame un engagement plus ferme et volontaire de l’État dans la construction du prix à la production », clame la Confédération paysanne, dans une lettre ouverte aux députés du 11 avril 2018.

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« Vous avez la possibilité d’écrire une page importante de l’agriculture française : mais pour cela la demi-mesure ou le manque d’ambition ne sont plus permis ! », lance la Confédération paysanne aux députés, alors que ceux-ci examinent actuellement en commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, le projet de loi issu des États-généraux de l’alimentation. Dans une lettre ouverte, publiée le 11 avril 2018, le syndicat constate une « gestation difficile pour concentrer les débats et toutes les espérances nées de nombreuses heures d’ateliers et de rencontres ».

Prix abusivement bas

À l’appui du travail parlementaire, il propose deux amendements à intégrer au projet de loi :

Front commun des syndicats

Le renforcement de l’Observatoire des prix et des marges est une idée chère au cœur de la Confédération paysanne, « afin qu’il puisse par ses travaux permettre l’élaboration la plus fine possible des indicateurs de coûts de production nécessaires à l’écriture des contrats ».

« Chose importante et inédite, souligne son porte-parole, Laurent Pinatel, ces propositions sont également portées, dans une rédaction parfois différente mais identique sur le fond, par d’autres syndicats agricoles dont la FNSEA et les JA. Preuve de leur importance aux yeux du monde agricole dans son ensemble et du besoin d’actes législatifs forts et ambitieux afin d’améliorer la réalité de nombreux paysans. »

Alain Cardinaux

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