Zones défavorisées « Macron n’en a rien à faire »
Faute d’obtenir l’intégration ou la réintégration d’une centaine de communes dans la cartographie des zones défavorisées, la FDSEA et Jeunes Agriculteurs de l’Aube ont bloqué des axes de Troyes. Ils avaient en effet promis des manifestations si le gouvernement ne pliait pas à leur requête.
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« Inadmissible. Incompréhensible. Intolérable. » C’est ce que scandait Joël Hospital, président de la FDSEA de l’Aube, samedi 17 mars, lors d’une manifestation devant la préfecture de Troyes, dans l’Aube. Sa colère, il la tire d’un rendez-vous au ministère de l’Agriculture, la veille, où lui et quelques représentants aubois ont été reçus pour discuter de la considération d’une petite centaine de communes en tant que zones défavorisées. En vain, puisque leur requête a été rejetée par la rue de Varenne.
Le ministre attendu de pied ferme
« Nous sommes sortis dépités, en colère, car on n’a rien eu du tout, poursuit-il au mégaphone. On aurait pu espérer que quelques éleveurs concernés dans cette zone soient reconnus. Même pas. » Les syndicats attendent du ministre qu’il vienne s’expliquer en personne. Le président de la République, aussi, en prend pour son grade : « Macron s’occupe des 45 millions d’habitants des villes, et les 20 millions restants, il n’en a rien à foutre », hurle Joël Hosptial.
Les syndicats pourraient réitérer leur mouvement dès la semaine prochaine, tandis que des visites de secrétaires d’État sont prévues dans le département. « Nous ne sommes pas considérés par l’État, alors il ne mettra plus les pieds dans le département de l’Aube », promet Joël Hospital.
h.chaligne Hélène Chaligne Journaliste web HeleneChalignePour accéder à l'ensembles nos offres :