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Notre-Dame-des-Landes Les associations pro-aéroport demandent à être reçues à Matignon

© C. Faimali / GFA

Trois associations favorables au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), inquiètes de la médiation proposée par le Premier ministre, demandent à être reçues « dans les prochains jours » à Matignon.

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Les représentants de ces trois associations – Des ailes pour l’Ouest, l’Association contre le survol de l’agglomération nantaise (Acsan) et le Collectif citoyen engagé pour le transfert de l’aéroport (Coceta) – se disent « prêts à [s’]associer à une médiation qui viserait à apaiser la tension sur place », mais pas à une étude des alternatives à Notre-Dame-des-Landes qui serait « inacceptable », écrivent-ils dans une lettre envoyée vendredi à Édouard Philippe.

Inquiétudes autour de la médiation

Le Premier ministre a confirmé jeudi la promesse du candidat Emmanuel Macron pendant sa campagne de nommer un médiateur pour étudier « l’ensemble des options » et trancher cet épineux dossier avec une décision « claire » et « assumée ». Le nouveau ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a estimé qu’il existait « d’autres alternatives » à Notre-Dame-des-Landes et que « la médiation qui va démarrer probablement en fera la démonstration ».

Ces alternatives « ont déjà été étudiées » et « considérées comme irréalistes », rétorquent les trois associations, pour lesquelles une médiation qui viserait à les étudier « serait inacceptable pour les 500 000 personnes qui ont voté », lors de la consultation organisée dans la Loire-Atlantique le 26 juin 2016, et où le « oui » au transfert de l’actuel aéroport nantais à Notre-Dame-des-Landes l’a emporté avec plus de 55 % des voix.

« Ce serait en effet perçu par les citoyens respectant la démocratie comme un gage donné à la violence et à l’occupation illégale », poursuivent les associations, en référence aux quelques centaines de militants occupant le site prévu pour le nouvel aéroport, à une vingtaine de kilomètres au nord de Nantes.

AFP

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