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Dons alimentaires Rétablir le « glanage » pour les plus démunis

© M.Baton/GFA

Le 1er mars 2017, l’association Solaal a présenté au Sima ses perspectives pour l’avenir. « La population manque de produits frais », indique Dorothée Briaumont, sa directrice. Pour faciliter les dons, l’association veut s’ancrer dans les territoires pour mettre en place des actions locales.

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Solaal (Solidarité des producteurs agricoles et des filières alimentaires) procède à des micro-expérimentations à l’échelle locale, avant de les développer dans d’autres régions. Elle a déjà mis en place le « glanage ». « Des bénévoles ramassent les produits laissés dans les champs, qui n’ont pu être récupérés par la machine, tels les pommes de terre, pour les donner aux associations intéressées, telles la Croix Rouge ou le Secours Populaire », indique Jean-Michel Hamel, agriculteur et membre de la FDSEA de la Manche.

Pour cette démarche, l’association travaille en collaboration avec un pôle d’insertion « Horizons Solidaires », situé à Saint-Malo. Ayant eu un grand succès, l’association cherche à développer cette approche dans d’autres régions.

Une autre initiative a été mise en place à Tours. Il s’agit d’une plate-forme de collecte des produits invendus sur son marché de gros. L’initiative ayant bien fonctionné, l’association souhaite bientôt la développer à Caen et à Rouen.

Guide du don agricole

Solaal réalisera prochainement un « guide du don agricole », en collaboration avec l’association des maires ruraux de France (AMRF). Cette « boîte à outils » sera dédiée aux différents acteurs locaux, tels les agriculteurs, les maires ou encore les chambres d’agriculture. Cette plaquette, qui comprendra des témoignages d’agriculteurs, permettra d’aider les acteurs dans leurs démarches. Par l’exemple d’un producteur de lait qui souhaite donner son surplus de production, ou encore le maire d’une commune rurale qui souhaite venir en aide à des personnes démunies situées dans son village.

© M

.Baton/GFA

Les agriculteurs collaborant avec Solaal disposent aussi d’une plaquette « Agriculteur solidaire » (ci-dessus), qu’ils peuvent mettre à l’entrée de leur exploitation, et d’un autocollant, à mettre sur leur véhicule. L’objectif est de faire connaître l’association et d’attirer le plus d’agriculteurs possible dans cette démarche. À noter que les dons peuvent être effectués en ligne, via leur site internet.

Marie Baton

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