Loi Montagne Peut mieux faire, selon les chambres d’agriculture
Même si la loi Montagne constitue une avancée selon les chambres d’agriculture, elle reste à améliorer sur la définition de l’état de boisement d’une parcelle.
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À l’issue de l’adoption de la loi Montagne le mercredi 21 décembre 2016 par les parlementaires, les chambres d’agriculture regrettent la définition floue autour de l’état de boisement d’une parcelle, qui laisse libre cours à des interprétations subjectives pouvant entraîner des conflits d’intérêts entre agriculteurs et administration territoriale.
« L’importance des soutiens spécifiques » réaffirmée
En revanche, elles se réjouissent de la reconnaissance et de la valorisation du rôle de l’agriculture et de la forêt dans le développement équitable et durable de la montagne. En effet, la loi réaffirme « l’importance des soutiens spécifiques aux zones de montagne pour compenser le handicap naturel et les surcoûts inhérents à l’implantation des exploitations agricoles et des outils de transformation ».
De plus, la loi reconnaît le besoin de soutiens spécifiques pour le développement de la forêt et l’accès aux massifs forestiers. Et elle souhaite « renforcer la couverture numérique en zone de montagne », réaffirme le rôle de l’élevage pastoral dans l’entretien des espaces, et reconnaît la nécessité d’une politique d’usage partagé de la ressource en eau.
Marie BatonPour accéder à l'ensembles nos offres :