Les abattages d'ovins poursuivent leur baisse
Le recul des abattages d’agneaux et de réformes observé en mars est en partie lié au décalage des dates de Pâques entre 2024 et 2025. Les prix continuent leur ascension.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Les abattages d’ovins baissent encore, selon le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, Agreste. En mars 2025, le recul s’établit à 34,2 % par rapport à la même période en 2024. La baisse est de 28,7 % par rapport à la moyenne quinquennale de 2020-2024. « Ce repli s’explique en grande partie par le positionnement des fêtes de Pâques : dernier week-end de mars en 2024 et seconde quinzaine d’avril en 2025 », explique Agreste.
En agneau, le recul est de 36,7 % sur un an, et de 30,7 % par rapport à la moyenne quinquennale. Elle est moins marquée pour les ovins de réforme (–30,7 % sur un an et –7,2 % par rapport à la moyenne quinquennale).
Augmentation des prix
Face à ce manque de marchandise, le cours de l’agneau se tient bien. En mars, il s’établit à 10,1 €/kg de carcasse, soit 9,5 % au-dessus du niveau de mars 2024 et près de 30 % de plus par rapport à la moyenne de 2020-2024.
Du côté des intrants, le prix des aliments fléchit légèrement de 3,8 % sur un an, mais reste supérieur de 2,5 % à la moyenne quinquennale.
Hausse des exportations d’ovins vivants
À l’inverse, en février 2025, les exportations d’ovins vivants ont augmenté : 12,8 % sur un an, et de 15,6 % par rapport à la moyenne de 2020-2024.
Dans ce contexte, la consommation est ralentie. Elle se replie de 0,2 % sur un an et de 1,8 % par rapport aux cinq dernières années. Les importations sur un an reculent de 4,9 %.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :