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La filière bretonne d’abattage mise à mal

La FRSEA Bretagne demande un soutien politique aux abattoirs pour faire face à la décapitalisation des cheptels et à l'augmentation des charges.

Plusieurs abattoirs et sites de découpe ont mis la clé sous la porte depuis le début de 2024. La FRSEA Bretagne s’inquiète de la « fragilité » du maillage.

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« La FRSEA Bretagne déplore la fermeture d’un nouvel abattoir de la région ces dernières semaines », déclare le syndicat dans un communiqué, le 26 juillet 2024. Après la fermeture soudaine de l’abattoir Quintin Viandes et son atelier de découpe (Côtes-d’Armor), c’est celle de l’abattoir AIM d’Antrain (Ille-et-Vilaine) qui tire la sonnette d’alarme. Ce dernier a été placé en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Rennes, le 19 juillet 2024. Les outils de ces abattoirs permettaient « de répondre à la demande spécifique des circuits courts ».

« C’est un nouveau signal négatif pour les éleveurs de la région », s’indigne la filiale régionale de la FNSEA, qui demande un soutien politique aux filières d’abattage. « Il est inadmissible de laisser des éleveurs sans solution. » Le maillage d’abattoirs est pourtant dense en Bretagne, mais selon la FRSEA, il est désormais « fragilisé par la décapitalisation des cheptels ».

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