Abattoirs La CGT contre la vidéosurveillance
Dans un communiqué paru ce 31 janvier 2017, la Fnaf CGT (Fédération nationale agroalimentaire et forestière) juge que l’amendement Falorni n’engendrera qu’une pression supplémentaire sur les épaules des ouvriers en abattoir.
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« Les conditions d’abattage sont fondamentalement liées aux conditions dans lesquelles travaillent les salariés. » Selon la CGT, l’amélioration du bien-être animal passerait par une amélioration des conditions de travail des ouvriers. La vidéosurveillance viendrait, au contraire, dégrader un peu plus l’environnement de travail et serait donc contre-productive.
Ne pas céder au battage médiatique
L’amendement prévoyant l’installation de caméras dans les abattoirs, à l’issue d’une période d’expérimentation, a été adopté le 12 janvier 2017. Le syndicat reproche au gouvernement une décision populiste à l’approche d’échéances électorales majeures. La CGT se dit prête à continuer d’être force de propositions porteuses de véritables améliorations pour les hommes et les animaux.
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