Abattoirs Le contrôle vidéo inquiète la FGA-CFDT
Dans un communiqué de presse diffusé ce lundi 3 octobre 2016, la FGA-CFDT s’interroge sur « la mesure phare du rapport parlementaire qui consisterait à rendre obligatoire le contrôle “vidéo” dans les abattoirs. En effet, cette mesure pose la question de l’autorité chargée du contrôle : l’employeur ? L’État ? »
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« Il ne faut pas que les solutions à la maltraitance animale accroissent la souffrance des salariés », lance la FGA-CFDT dans son communiqué de presse. Le syndicat rappelle que « les postes de travail des quais de déchargement, des zones de stabulation, de l’abattage et de l’accrochage sont extrêmement difficiles. Les salariés qui les occupent supportent beaucoup de stress et de pénibilité. »
Mettre l’accent sur la formation et les conditions de travail
Plutôt que la vidéo, la FGA-CFDT estime que c’est sur la formation des salariés et l’amélioration des conditions de travail qu’il faut mettre l’accent. Concernant les accusations lancées par les associations de protection animale, « même s’il faut répondre à un vrai problème, les infractions relevées semblent être assez rares, et il ne faudrait pas que la solution proposée contribue à accroître la situation de salariés qui effectuent un travail déjà très pénible. »
Le syndicat approuve « une des mesures du rapport de la commission d’enquête parlementaire sur les conditions d’abattage : l’augmentation des effectifs des services vétérinaires. Leurs effectifs sont en baisse de 19 % en dix ans et leur rôle est tourné en priorité vers l’inspection sanitaire, au détriment du bien-être des bêtes. […] Il revient à l’État de faire, en toute indépendance, les contrôles de premier niveau et d’y mettre les moyens humains suffisants. »
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