Concours de Pâques Bonne activité

La majorité des concours de Pâques a connu une meilleure activité que le commerce traditionnel. Quelques grands prix de championnat ont dépassé 10 €/kg de carcasse, comme à Rethel (Ardennes), Baraqueville (Aveyron) ou Paris. Les cours des animaux primés restent très convenables, même s’ils sont moins élevés que ces dernières années. Les sujets n’ayant décroché aucun titre affichent entre 5 et 7 €/kg de carcasse, voire 8 €/kg de carcasse sur certains concours.

Les éleveurs semblent satisfaits car la majorité des prix sont plus élevés que ceux du marché traditionnel. « Sortir du contexte de morosité où nous sommes enlisés depuis des mois, cela fait du bien, même si les tarifs que nous observons ne sont en rien le reflet de la situation sur le terrain », confie une éleveuse sur le concours de Tonnay-Boutonne (Charente-Maritime).

Ces manifestations participent à la mise en avant de toutes les races à viande présentes sur le territoire, avec souvent une championne par région. L’aubrac dans l’Aveyron, la blanc bleu dans le Nord, la parthenaise dans la Gâtine (Deux-Sèvres) ou la blonde d’Aquitaine dans le Sud-Ouest.

Apports en hausse

Les apports progressent légèrement, avec 3 650 animaux, contre 3 450 en 2015, sur les 17 concours reconnus par la Fédération nationale des concours d’animaux de boucherie (FNCAB). L’effectif dépasse 5 000 animaux en intégrant les autres manifestations, telles celles d’Agen (Lot-et-Garonne), de Guerlesquin (Finistère) ou de Langogne (Lozère).